Notre analyse
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Info mazout du 14 février 2025
Les cours de l’or noir ont évolué en petite baisse jeudi, les opérateurs évaluant la perspective de paix en Ukraine tandis que le gaz européen a franchement reculé.
Lors d’une conversation téléphonique d’une heure et demie avec Donald Trump mercredi, Vladimir Poutine a convenu avec son homologue de négocier « immédiatement » la fin du conflit en Ukraine, qui a fait au moins des dizaines de milliers de morts et de blessés en Ukraine et en Russie.
Le président américain a assuré par ailleurs que l’Ukraine, qui s’inquiète d’être mise à l’écart de son dialogue avec Moscou, ferait bien partie des négociations, en se disant persuadé que Vladimir Poutine « voulait la paix ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui appelé Washington à convenir d’un plan pour « arrêter Poutine » avant tous pourparlers avec Moscou.
Dans ce contexte, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, a lâché jeudi 0,21% à 75,02 dollars. Son équivalent américain, le baril de WTI, pour livraison en mars, a reculé de 0,11% à 71,29 dollars.
Dans le cadre de pourparlers entre Washington et Moscou, la question de l’allègement des sanctions américaines contre le secteur énergétique russe pourrait être abordée, ce qui pourrait conduire à un retour du brut russe sur le marché.
Mais, « si le marché du pétrole pensait que la paix allait survenir très bientôt, les prix seraient beaucoup plus en retrait qu’actuellement », a assuré auprès de l’AFP Bill O’Grady, de Confluence Investment.
« L’objectif de l’administration Trump est de faire baisser le prix du baril et la fin de la guerre en Ukraine devrait avoir un effet en ce sens. Mais l’industrie est assez réticente à l’idée de voir les prix diminuer », a ajouté M. O’Grady.